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Faim de F1 – Blog 100 % actualité Formule 1

Faim de F1 est un blog francophone dédié à la passion Formule 1 : actualités, analyses, présentations de Grands Prix, histoire et débats sur le championnat du monde de F1.

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Sergio Perez : du naufrage Red Bull à la renaissance Cadillac

Sergio Perez : du naufrage Red Bull à la renaissance Cadillac
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Alors qu'on pensait qu'il en avait terminé avec la Formule 1 après le fiasco 2024 chez Red Bull, Sergio Perez a été repêché in extremis par Cadillac, en quête de pilotes d'expérience

Après une année d'absence, il sera associé l'an prochain à un autre ex-retraité : Valtteri Bottas.

 

Des débuts très prometteurs

 

Sergio Perez entame sa carrière F1 en 2011, chez Sauber, et montre rapidement une bonne pointe de vitesse.

Il fait, surtout, étalage d'une qualité qui lui sera longtemps attribuée : celle de savoir faire durer ses pneus.

Cela ne suffit pas la première année face à son équipier japonais Kamui Kobayashi, puisqu'il termine le championnat à une lointaine seizième place, à 16 points de son équipier.

L'année suivante est très différente pour le Mexicain puisqu'il monte à trois reprises sur le podium et marque les esprits en passant très près de la victoire à Kuala Lumpur. 

Il termine la saison avec 66 points contre 60 pour Kobayashi.

Ces excellents résultats lui suffisent pour convaincre McLaren-Mercedes de lui confier le volant de Lewis Hamilton, parti à la surprise générale chez Mercedes.

 

Espoirs déçus chez McLaren

 

La tâche est rude. Prendre la suite de la star du moment n'est pas chose aisée, surtout avec seulement deux saisons dans les pattes.

Sergio Perez déçoit face à Jenson Button, son chef de file, même s'il montre, de temps en temps, quelques aptitudes. Il termine à 24 unités du Britannique et garde pour meilleur résultat une cinquième place au Grand Prix d'Inde.

Il démarre ce qui restera peut-être le chapitre le plus heureux de sa carrière en signant avec Force India.

 

Force India/Racing Point : Sergio Perez vu sous son meilleur jour

 

Une collaboration qui durera 8 ans et verra Sergio affronter 3 équipiers différents :

  • Nico Hulkenberg, qui le dominera la première année, puis perdra du terrain les deux suivantes.
  • Esteban Ocon sera celui avec lequel il y aura le plus d'étincelles. Ce duo sera marqué par des incidents en piste, et notamment, en point d'orgue, deux accrochages à Spa et Bakou 2017. Il devancera aux points le Français lors de leurs deux années de confrontation mais le duel restera globalement assez serré.
  • Enfin, Lance Stroll, fils du repreneur de l'équipe, dont il ne fera sans surprise qu'une bouchée, durant deux ans. 43 points d'écart en 2019 et 5 en 2020.

Le bilan de Sergio Perez chez Force India/Racing Point est, la veille de son départ, élogieux avec une superbe victoire au Grand Prix de Turquie en 2020 et 7 podiums.

Des résultats qui auront convaincu le staff Red Bull F1 de le titulariser pour 2021 en remplacement du malheureux Albon, broyé par Verstappen.

 

Red Bull : des victoires mais brûlé par Verstappen

 

Marko hésitera un temps avec Hülkenberg, mais le généreux sponsor du pilote Racing Point et le comparatif entre les deux pilotes lors de leur association quelques années plus tôt décideront du choix définitif.

Avec un pilote d'expérience comme Perez, Red Bull souhaite que la seconde voiture de l'équipe marque des points régulièrement. L'expérience Albon et Gasly a probablement servi de leçon.

Une arrivée dans l'équipe autrichienne qui démarre mal avec un calage en Q2 pendant que Verstappen signe la pole position, à Bahreïn. 

Le lendemain, le désormais second pilote Red Bull se reprend et remonte jusqu'à la cinquième place.

Cette première course illustrera parfaitement l'ensemble de la carrière de Perez chez Red Bull.

Des performances souvent catastrophiques en qualifications et de jolies remontées en course, mais qui ne suffisent pas.

Trop souvent, Checo s'élancera en milieu, voire en fond de grille, et sera astreint à une remontée.

Helmut Marko ne manquera pas de le souligner. 

Il y aura, cela dit, une éclaircie, en début de saison 2023, qui le propulse dans ce que l'on pense être une lutte pour le titre face à Max. 

Mais le regain de forme sera fugace. En pole position à Miami, alors que Verstappen, 9ème, n'a pas pu boucler un seul tour chrono, il se fait rattraper par le pilote néerlandais qui le laisse sur place à quelques tours de la fin. 

A-t-il été ébranlé par cette humiliation à voiture égale ? 

Toujours est-il qu'il multiplie les bourdes et les contre-performances à partir de là et, dès les qualifications du Grand Prix suivant, à Monaco, il se loupe au freinage de Sainte Dévote et écrase sa monoplace dans le rail.

On ne reverra plus jamais le même Sergio Perez.

Il finira par une dernière saison catastrophique, probablement la pire de son passage dans l'équipe dirigée par Christian Horner.

 

Fin de l'aventure pour Perez

 

8ème du championnat du monde avec près de trois fois moins de points que Verstappen, qui termine champion du monde.

Le pire est atteint à Mexico, chez lui, où Checo termine dernier après une course désastreuse faite de sorties de piste et d'accrochages.

Horner déclare ainsi, au soir du Grand Prix du Mexique, que "Red Bull a besoin de deux voitures pour marquer des points. Inévitablement, quand vous n'êtes pas à la hauteur, les projecteurs sont braqués sur vous."

Il sera limogé à la fin de la saison après plusieurs déclarations contradictoires du staff Red Bull.

Et alors qu'on le pensait retraité, les performances de Liam Lawson puis Yuki Tsunoda face à Verstappen vont faire remonter sa cote.

Affronter Max Verstappen est une véritable épreuve dont peu sont sortis indemnes. Sainz et Ricciardo ont limité la casse, mais Gasly, Albon, Perez, Lawson et Tsunoda ont coulé.

Les difficultés de Liam Lawson, pilote très prometteur, puis celles de Yuki Tsunoda, à des années-lumière de Verstappen, ont en quelque sorte réhabilité Perez, dont on se dit que, finalement, il n'a pas été si mauvais !

Est-ce cette dynamique qui a convaincu Cadillac de faire appel à lui ?

Les raisons, en dehors de celles-là, viennent vraisemblablement de l'expérience du pilote de 35 ans.

281 Grand Prix disputés, 6 victoires, 3 pole positions et 4 années dans un top team.

Ajoutez à cela des sponsors mexicains particulièrement généreux et c'est du pain béni pour une équipe débutante. 

Cadillac ne s'y est pas trompée et comptera dans ses rangs deux pilotes au même profil, puisque Valtteri Bottas sera associé au natif de Guadalajara. 

 

Bottas, un équipier au même parcours que lui

 

Deux ex-retraités. Deux revenants. Tous deux dominés par un champion du monde dans leur ancienne équipe. Deux profils particulièrement similaires.

Leur affrontement ne manquera pas d'intérêt et il est bien difficile de savoir lequel des deux se démarquera.

 

Qu'en pensez-vous ? Qui de Bottas ou de Perez prendra le dessus chez Cadillac ?

 

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Tags : F1 2026, Sergio Perez, Cadillac, Red Bull, Valtteri Bottas, Max Verstappen, signature, Contrat

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