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3 Novembre 2025
Révélation de la saison 2025, Ollie Bearman s’impose comme l’un des jeunes talents les plus prometteurs du paddock. Entre performances solides, sang-froid impressionnant et une maturité rare pour son âge, le Britannique de chez Haas pourrait bien décrocher le titre symbolique de rookie de l’année.
A seulement 20 ans, Ollie Bearman a fait bien plus que ses débuts en Formule 1 : il a marqué les esprits.
Propulsé chez Haas F1 en 2025 après un passage remarqué en F2, le Britannique a su combiner vitesse, sang-froid et maturité, au point de faire oublier son statut de débutant.
Son week-end d’intérim chez Ferrari à Djeddah en 2024 avait déjà servi d’avertissement : Bearman n’est pas là pour apprendre, mais pour performer.
Un an plus tard, il confirme que cette performance n’était pas un coup d’éclat.
Il effectue ses débuts à Djeddah, en remplacement de Sainz - malade - chez Ferrari.
Alors qu'il doit faire l'impasse sur les essais libres du vendredi, il impressionne en qualifications en ratant la Q3 pour un souffle et menant une course d'une maturité exemplaire qu'il terminera à la 7ème place.
Il aura à nouveau l'occasion de faire étalage de son talent lors d'une deuxième pige plus tard dans la saison.
Kevin Magnussen à cours de points sur sa super licence lui laisse le volant de sa Haas au Grand Prix d'Azerbaïdjan et Ollie saisit l'opportunité : non content de dominer son équipier d'un jour Hülkenberg, il récidive en course et marque le point de la dixième place.
La performance est peut-être plus belle encore qu'en Arabie Saoudite car la Haas n'est pas la Ferrari.
Et c'est donc cette année qu'il prend part à sa première saison complète en Formule 1.
Il faut rappeler la difficulté de la tâche : prendre place dans une écurie en reconstruction - Haas -, affronter la pression médiatique, et composer avec un plateau très pointu.
Loin des projecteurs des top teams, Bearman s’est imposé dans le silence, à coups de performances en qualifications et de courses solides.
C'est à Mexico qu'il a probablement achevé de convaincre les observateurs, avec une 4ème place exceptionnelle.
Se permettant se maintenir devant Max Verstappen derrière lui sans céder sur la piste, il a maintenu un rythme absolument phénoménal pendant toute la durée du Grand Prix, au volant d'une monoplace pourtant perfectible.
Doubling up! 😮💨
— Formula 1 (@F1) October 29, 2025
Five places gained on track in Mexico led to five places gained in the Drivers' Championship too for @OllieBearman 👏#F1 #MexicoGP pic.twitter.com/Rsd32bVtZw
Esteban Ocon, qui fait équipe avec lui cette année l'a appris à ses dépens : ce jeune pilote est rapide comme l'éclair.
Si le Français jouait à merveille son rôle de chef de file en début de saison, avec quelques résultats solides, comme sa superbe 5ème place à Shangai, Ollie le surclasse désormais régulièrement.
Ocon n'est pourtant pas le premier venu, mais une hiérarchie semble s'être définitivement installée dans l'écurie de Gene Haas.
Le Britannique a marqué 16 points sur les trois dernières courses, contre seulement deux pour Esteban.
Gunther Steiner, qui rappelle l'avoir signé en 2023, en fait son rookie de l'année :
"Evidemment, il doit être le rookie de l'année ! Au Mexique, il n'a pas fait un pas de travers !"
Ferrari garde un œil attentif sur son jeune protégé.
Frédéric Vasseur n’a jamais caché son admiration pour sa discipline et sa maturité.
Un duo Leclerc–Bearman en 2027 ou plus tard, lorsque Lewis Hamilton décidera de rendre les armes ?
L’idée n’a rien d’absurde, tant le jeune Britannique incarne déjà l’ADN de la Scuderia : vitesse, rigueur et engagement total.
Ollie Bearman mérite amplement le titre symbolique de rookie de l’année.
Ses débuts sont une réussite rare, aussi bien sur le plan sportif que psychologique.
L’avenir lui appartient et, à ce rythme-là, il pourrait bien être l’un des visages majeurs de de la Formule 1 de ces prochaines années.
Quel destin voyez-vous à Ollie Bearman ? Marchera t-il sur les traces de Verstappen et Hamilton ?
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